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La censure exercée sur un expert des droits de l’homme 
sur le Venezuela et Cuba
 
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Alfred de Zayas travailla, pendant six ans, 
comme expert indépendant 

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pour le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

00:00:21.556 --> 00:00:25.645
En ce qui concerne le blocus imposé à Cuba, sur la loi Helms-Burton, il affirme qu’ils sont illégaux 

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au regard du droit international. 

00:00:27.670 --> 00:00:33.499
Mais que ça n’est pas tout : que les Etats-Unis les appliquent par la force et le chantage.

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Quand est-ce que cela changera ? s’interroge-t-il. 

00:00:35.951 --> 00:00:42.960
Lorsque cent pays répondront aux sanctions des Etats-Unis par des sanctions contre les États-Unis. 

00:00:42.960 --> 00:00:46.769
. Et lorsque la Cour internationale de Justice condamnera ses membres 

00:00:46.769 --> 00:00:49.438
pour les crimes contre l’humanité qu’ils commettent.

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De Zayas raconte son expérience au Venezuela.

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Il y arriva en 2017, envoyé par les Nations unies, 
et avec beaucoup de préjugés, reconnaît-il,

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en raison de la "caricature déformante" des médias sur ce pays.

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Il s’entretint avec toutes les parties :

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gouvernement, opposition, patronat, églises, syndicats, ONG...

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Et il rédigea un rapport qui n’a pas plu 
du tout à la grand presse, 

00:01:15.028 --> 00:01:18.604
en particulier à la soi-disant "libérale" aux États-Unis 

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(The New York Times, The Washington Post, CNN...). 

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Il fut censuré, menacé 

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et subit une énorme campagne de discrédit.

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Le rapport contenait des critiques à l’encontre du gouvernement 
de Caracas,  

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qui donna suite rigoureusement à ses propositions,

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y compris la libération de prisonniers.

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Mais cela ne fut pas suffisant. 

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De Zayas avait commis le péché de remettre en question  

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la vision unique du pouvoir sur le Venezuela.

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Et de condamner les sanctions et la guerre économique depuis Washington.

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C’en était trop pour la presse libérale... et "indépendante".